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Devenir maman solo…, un parcours atypique.

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Evolutions

Tu auras bientôt 14 mois.

La marche est acquise totalement, tu montes les escaliers et tu essaies de les descendre seule. On doit te courir après au sens propre du terme ;-).

Au niveau du langage tu dis plusieurs mots parfaitement et tu en balbuties d’autres mais tu sais très bien te faire comprendre pour acquiescer ou refuser quelque chose.

Au niveau du sommeil, les nuits étaient acquises depuis un petit moment déjà mais, depuis quelques semaines tu te réveilles tôt dans la nuit et te rendort après quelques pleurs. Le réveil entre 6 et 7 heures du matin est presque systématique. Tu fais encore régulièrement 2 siestes sur la journée.

Tu manges de tout pour le grand bonheur de maman et tu acceptes les morceaux sauf pour la viande où tu es encore un peu réticente quand elle n’est pas mixée. Aucun soucis donc pour t’amener avec moi au restaurant où tu t’accommodes assez facilement du menu; tu apprécies déjà le chinois tout comme moi :-).

Au niveau de la sociabilité tu fais de grands sourires à tout le monde tant que maman est près de toi. Tu n’es pas encore très franche avec les personnes que tu connais moins mais, après un petit moment d’adaptation tu te laisses facilement amadouer.

A la crèche tu fais java et tu ne te laisses pas faire, tu as déjà l’ébauche d’un  petit caractère déterminé mais jouette. Tu es curieuse et charmeuse, un petit rayon de soleil qui grandit chaque jour et nous émerveille au quotidien <3.

 

1 an.

1 an déjà que tu illumine ma vie.

Un an de toi, de tes sourires, de tes rires.

Les premières bêtises ont commencées, tout comme l’ébauche de tes premiers pas.

Les nuits sont acquises depuis longtemps. Les dents te font souffrir, tu vas bientôt me sortir la 7ème. Les repas sont simples: tu veux manger tout comme maman.

Tu as récupéré ta courbe de poid, tu es encore un peu plus petite que la moyenne. Mon mini format a bon appétit 😁.

1 an que je t’aime plus que tout et que tu me comble de joie.

Bon anniversaire mon grand bébé !

 

 

Presque 9 mois.

Nous sommes encore dans le brouillard. J’aime à penser que la lumière est devant nous. Ça prend juste encore du temps. Heureusement les proches sont là indefectibles et les amis proches sont et deviennent la famille qu’on se choisis. Ils sont là pour nous aider à voir le bout du tunnel, même certains qu’on voit rarement mais pour qui le mot « famille » signifie encore quelque chose, merci S.

Neuf mois c’est le temps à t’attendre dans la tempête. Avec quelques semaines de répit avant de retomber sur un nouvel orage… tel est notre quotidien depuis ta naissance.  Neuf autres mois où tu fais mon bonheur au quotidien mais dans un contexte qui n’est pas favorable à notre épanouissement. J’aurais essayé, pourtant, il faut se résoudre à voir les choses en face et être prêtes à traverser un nouvel et j’espère dernier ouragan pour enfin être au calme définitivement. Je suis prête, prête pour toi.

Toi que l’on protège tel un trésor.  Tu grandis. Tu marches à quatre pattes. Tu es debout. Tu dis « mama » entre autres mots et babillages. Tu observes et souris à tout autour de toi. Tu as mal aux dents aussi et tu te réveilles encore parfois la nuit, de mal,  ou pour avoir le réconfort d’un biberon nocturne. Tu commences à goûter à tout. Tu es une vraie pile électrique comme ta mère. Tu fais le bonheur de la famille. Notre famille que nous construisons chaque jour depuis presque 9 mois toi et moi…

A. ❤

 

 

 

Mon phare dans la tempête…

Aujourd’hui elle a 8 mois. Elle a 2 dents, les suivantes la font souvent souffrir. Elle passe ses nuits, s’assied seule, rampe comme un militaire et à presque acquis la marche à 4 pattes. Elle veut se mettre debout et tente de manger seule, maladroitement mais ses efforts paieront. Elle a fait son premier plongeon à la piscine et à adoré celà. Elle crache, comme un petit lama, fait des bulles, s’amuse à tout jeter par terre jusqu’à ce qu’elle voit notre petit air agacé et se mette à rire aux éclats, provocant par là même un fou rire de votre part. Elle grandit… Elle,ma petite fille, mon bébé grandit, ne cesse d’évoluer et croque la vie du haut de ses 2 petites dents…

Elle est mon phare dans une période plus sombre. Là où tout est tumulte autour de nous,  elle éclaire nos vies de son sourire. Là où parfois les larmes prennent le dessus, son rire et ses câlins vous donne l’envie et le besoin de relever la tête et d’avancer.

6 mois

6 mois de toi, six mois de moi, 6 mois de nous… La moitié d’une année pour s’apprivoiser, se connaître et se reconnaître. Six mois de bonheur avec parfois les creux de la vague mais en perpétuel mouvement. Six mois de progrès, de rires, de larmes aussi. Six mois où je t’aime plus que tout et tant encore à venir. Joyeux « demi anniversaire » mon ange.

Savoir lâcher prise et accepter de l’aide…

En tant que maman solo « par choix », on entend souvent dire « qu’on l’a voulu, on l’a eu, il faut assumer ».

Seulement voilà solo ne veut pas dire « pas entourée ». L’importance d’un bon réseau est primordiale. Pédiatre, gardienne, nounou, famille, etc. sont autant de soutien important dans les moments plus dur où la fatigue se fait sentir et où parfois le moral fait défaut.

Parlons-en de la fatigue : durant 6 mois et donc déjà pendant ma grossesse j’ai été abonnée aux insomnies chroniques pour arriver à une moyenne de 3h de sommeil par nuit ou plutôt disséminées sur 24h… Avec l’arrivée de bébé, l’allaitement, les nuits hachées de ma fille n’ont rien arrangé. Au bout de 6 semaines avec bébé j’étais KO, les hormones aidant, le moral baissait.  Ce qu’on pensait être un babyblues s’est avéré être une dépression post partum. Sujet tabou dont on se sent doublement coupable. Coupable de ne pas se sentir épanouie en tant que maman. Coupable parce qu’on a choisi d’assumer seule cet enfant qui a besoin de nous, de notre attention, de tout notre amour et que, suite à cet état de dépression, à cette fatigue impossible à combattre, nous sommes loin des 100% pour pouvoir nous occuper parfaitement de notre enfant. Les pleurs, les doutes, la fatigue nous envahissent de jour en jour jusqu’au moment où le corps dit STOP. C’est une grippe qui m’a mis KO et m’a obligé à voir la réalité en face: j’allais très mal. J’ai du demander et accepter de l’aide de ma famille. Je devais prendre soin de moi pour réussir à prendre soin de ma fille.

Une hospitalisation pour me reposer à été nécessaire. Durant quelques semaines ma famille a pris le relais auprès de mon bébé et je leur en serait éternellement reconnaissante.

J’ai culpabilisé de manquer certains moments avec mon bébé, d’obliger ma famille à être h/24 avec un bébé c’est épuisant et ils ont mis leur vie entre parenthèses le temps de cette hospitalisation. A eux je leur dit MERCI.

Certains diront que la dépression c’est dans la tête et que seule la motivation de se relever suffit. Malheureusement il n’en est rien. Pendant 3 semaines presque j’ai culpabilisé de ne pas être avec ma fille, de me reposer sur d’autres personnes…. mais il est là le vrai sujet : j’avais besoin de repos, d’être un peu égoïste pour penser à me remettre sur pied et après être capable de reprendre mon rôle de maman à 100%.

Cette expérience n’est pas simple mais elle fait partie de mon histoire et de celle de mon bébé.  Cette parenthèse a renforcé les liens entre mon bébé et ses « tontons et tatys ». J’ai eu beaucoup de chance de pouvoir compter ainsi sur mon entourage.  Je ne les remercierai jamais assez pour l’amour et le temps qu’ils ont consacrés à mon bébé.

Aujourd’hui grâce à ce repos,  à un traitement et à ma famille je vais mieux et j’ai repris le chemin du travail.

J ai fait quelques rencontres à l’hôpital, des personnes formidables avec qui je suis restée en contact.  De cet épisode « noir » au début en découle une nouvelle lumière avec deux choses importantes: on est maman mais pas que… c’est important de ne pas s’oublier et de prendre soin de soi mais également il est important d’oser demander de l’aide et de se construite un réseau.

Ma fille a commencé la crèche, est suivie par son pédiatre , elle va très bien et ne semble pas affectée par cette parenthèse dans la vie de sa maman et c’est le plus important.  Son bonheur passe aussi par celui de sa maman…

Une conception… une (re)naissance…

Il y a un an son histoire commençait… Il y a un an, grâce à une petite graine inconnue, une nouvelle vie allait se créer…

Aujourd’hui elle est là mon bonheur, la prunelle de mes yeux, mon bébé, ma fille 💝💝💝

Une date de conception tout aussi importante pour moi qu’une naissance, la naissance de son histoire, ma renaissance.

De la césarienne à la rencontre…

Ce jour de janvier 2018, le jour où je suis devenue une maman… ta maman.

9h00: arrivée à la maternité: l’inscription et l’admission.

10h00: l’arrivée dans la chambre et l’installation… (la provision de bonbons de ta tati est prête 😂😂😂), la mienne n’est pas moins conséquente… Tu feras partie d’un clan de gourmand(e)s

11h00: tout se précipite: habillage pour la salle de césarienne, dernier monitoring,  dernières photos entre soeurs , derniers papiers « au cas où… »  Derniers rires, dernières larmes, derniers moments avec mon ventre rond….

A ce moment précis mon bébé, ce ventre où tu grandis depuis maintenant 38 semaines d’aménorrhée, je ne suis pas encore prête à le voir  « disparaître »…

Oh biensur j’ai hâte de te rencontrer ma petite bulle mais, j’ai du mal avec l’idée de cette césarienne programmée à telle date , telle heure, le tout sans nous/te laisser le choix de venir naturellement.

Je sais que tu est prête, (j ai une entière confiance en notre gynécologue grâce à qui tu es arrivée ). Mais, dans ma tête je ne suis pas prête, je te sens encore trop « petite », on a encore au moins deux semaines avant le terme et j aurais voulu profiter encore de ces deux semaines avec toi dans mon ventre…

Ne me demande pas pourquoi mon ange, mais moi, ta maman je n’étais pas encore prête à dire aurevoir à tes petits coups, à ces moments intimes juste à nous 2.  Et pourtant, Dieu sait si je t’ai désirée et aimée et comme je t’aime déjà ma petite bulle,  ma fille.

12h00: après un dernier monitoring, nous sommes amenées en salle de césarienne. L’anesthésiste m’explique tout ce qu’il fait et il pratique la Rachianesthésie. Le bas de mon corps s’alourdit, nous ne pouvons plus reculer.

12h30: Le gynécologue est prêt à commencer et ta Tatie est dans la salle à côté avec la pédiatre et les sages femmes.

Je ne dis rien mais j ai peur de cette rencontre un peu brutale même si elle est tellement attendue et pourtant si flippante à mes yeux…

12h42 ton premier cri, signe de ta naissance , de ta venue dans ce monde. Tu es née ma fille, tu fais naître une mère…

Le Gygy te montre à moi par dessus le champ opératoire et, toi petite puce déjà bien éveillée tu lui feras pipi dessus en guise de protestation (les sages femmes et la pédiatre ne vont pas y échapper non plus).

A peine née tu nous montres ta détermination, la force de ta voix, ton envie de vivre et de téter. Tu es en parfaite santé et Tatie fait le peau à peau avec toi.

J ‘aurais préféré un accouchement naturel mais, la césarienne était la seule option pour notre santé à toute les deux. Pendant que ta Tatie veille sur toi et t’admire (elle est ton ange gardien sur cette terre). Pendant ce temps le gynécologue finit son travail et me recouds. Il ferme cette cicatrice qui sera le signe à vie que je t’ai donné la vie…

Bienvenue dans ce monde mon bébé 👶

Je ne te promets pas d’être parfaite mais, je ferai de mon mieux, stp sois indulgente avec moi, ta maman, car j ai tant à apprendre de toi ma fille…

❤❤❤ Je t’aime ma petite bulle, ma princesse ❤❤❤

 

Mamans ou papas solos, couples homos : les enfants des « nouvelles » familles se portent bien (selon une étude anglaise)

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